Elle a grandi sous une voile et a fait son premier vol en solo à 12 ans. À 20 ans aujourd’hui, Daphnée Ieropoli, spécialiste de longue distance, survole les sommets pour capter leur beauté… et remporter des compétitions !
Quels sont tes premiers souvenirs en parapente ?
J’ai fait mon premier vol biplace avec mon papa, Nicolas, à 14 mois. Je me souviens surtout de mes autres vols avec lui ou mon oncle (Nicolas et Frédéric, cofondateurs en 1999 de l'école Darentasia, ndlr), du temps passé à gonfler ma voile dans les champs… et de mon premier vol solo à 12 ans et 1 jour. Chaque semaine, au printemps et en été, je participais aussi à des stages.
Et tu t’es lancée dans la compétition…
J’ai été prise au Pôle Espoir Vol Libre à Font-Romeu, un tremplin pour mes premières compétitions, pour progresser et performer. Après j’ai eu mon bac, je suis retournée dans la vallée faire mes études, un DUT GEA en 3 ans à l'Université de Grenoble. Pendant ces études, je suis rentrée à La Ligue, un collectif de pilotes en compétition. Depuis 2 ans, je suis au Pôle France.
Comment se déroule une compétition parapente de distance ?
Les compétitions se déroulent sur une semaine, à raison d'une manche quotidienne. Des balises GPS virtuelles définissent un parcours aérien que les participants doivent parcourir le plus rapidement possible, sur une distance comprise entre 100 et 150 km, variable en fonction des conditions météorologiques.
Qu’est-ce qui te plaît dans cette discipline ?
La liberté, les magnifiques paysages, partager cela avec mes amis qui ont la même passion… En compet’, juste avant la manche, on est tous en l’air ensemble, c’est super beau. Et j’ai l’esprit de compétition, j’aime l’adrénaline et j’ai envie de performer.
Tes objectifs ?
À long terme, être championne du monde. À court terme, emmagasiner un max d’expérience, voyager, passer mon diplôme d’État pour enseigner, transmettre ma passion…
Des autres passions ?
Toujours en parapente, je fais aussi des acrobaties pour le plaisir. J’aime le « marche et vol » pour le plaisir de se balader en montagne et descendre en volant. L’hiver, je fais aussi un peu de speedriding (petite voile et skis) et du ski.