Originaire de Rouen, Patrice Kopp a rejoint la Tarentaise à l’âge de 11 ans. Il y trouve très tôt un double ancrage : celui de la neige, avec une carrière de moniteur de ski de 45 ans aux Arcs, et celui de la roche, une passion discrète mais tenace pour les cristaux. « Après le Covid, j’ai mis fin à ma carrière de moniteur. C’était le moment ou jamais de me consacrer entièrement à ce qui m’appelle depuis longtemps : les pierres. » Depuis 17 ans, il tient une boutique à Arc 1800, Cristal-Passion, où il expose ses trésors géologiques, collectés au fil de ses expéditions.

 

À 73 ans, Patrice continue de grimper, parfois jusqu’à 3000m d’altitude, pour extraire ses pierres des gisements oubliés. Il y a une vingtaine d’années, alors qu’il descendait le sac chargé de pierres, la roche s’est ouverte sous ses pieds. Un accident dont il se remet très vite. « Je suis reparti en expédition, comme si de rien n’était. Les médecins n’ont pas compris », précise-t-il. Patrice en est convaincu : cette énergie, il la doit aux cristaux qu’il transporte dans son sac.

 

Fort de cette expérience, Patrice s’est lancé dans ses propres recherches sur les interactions entre cristaux et corps humain, un phénomène réfuté par les scientifiques mais qui fait couler beaucoup d’encre. Au fil de ses recherches, il met au point une méthode pour mesurer ces interactions. « Je mesure les fréquences des différentes parties du corps, explique le cristallier. Ensuite, je propose la pierre qui, selon moi, peut réharmoniser les déséquilibres éventuels. » Une approche qu’il revendique comme une forme de radiesthésie — cette pratique reposant sur l’intuition et le ressenti des ondes. 

 

Une chose est sûre : qu’on adhère ou non à ses croyances, on ressort de sa boutique un peu plus curieux, et certainement touché par l’histoire atypique de ce personnage au grand cœur (de pierre).