Méribel

Sandrine Orisio, nature peinture...

  • SANDRINE ORISIO 1.jpg
  • IMG_2481.JPG
  • IMG_2494.JPG
  • IMG_2497.JPG
  • IMG_2502.JPG
  • IMG_2504.JPG
  • IMG_5282.jpeg
  • IMG_1067.jpeg
  • IMG_6741.jpeg
  • IMG_9332.jpeg
© Infosnews
01 Mar 20243V436
Les ateliers de Sandrine, exposition et ateliers
À Méribel, hall de l’auditorium, jusqu’au 8 mars
Ateliers tous les jours (sauf weekend) de 15h30 à 18h30
À travers ses tableaux hautement colorés, Sandrine se livre et dévoile son amour pour la nature, les animaux, la vie… Nous l’avons rencontrée juste avant l’un de ses ateliers à Méribel lors d’une conversation ponctuée d’éclats de rires.

Pour toi, Méribel c’est…
Je viens de Méribel, j’ai grandi ici. Je suis amoureuse de la montagne, de la vallée, de toutes les traces du passé, de la faune et la flore, de la réserve naturelle, du Parc national de la Vanoise… Et il y a tous mes ancêtres ici, ma famille.
 
Quel a été ton parcours ?
Petite, j’étais très tête en l’air. J’aimais la musique et le dessin, pas le ski ! J’ai toujours été attirée par le domaine artistique au sens large : j’ai fait du patinage, j’étais charmée par tout ce qui est beau, poétique, créatif, du domaine du rêve, loin de la matière. Adulte, j’ai fait des études de langues étrangères, de chinois. Mon désir était de voyager : j’ai toujours aimé l’ailleurs.
 
Quel a été le déclic ?
Quand j’ai arrêté mes études, je suis revenue à Méribel et je me suis blessée ! Pendant la convalescence, ma mère m’a acheté du matériel de peinture pour m’occuper. Je dessinais depuis toute petite, mais la peinture, c’est venu plus tard. J’ai alors commencé à peindre des petites fleurs sur bois, des poyas… Étonnamment, cela plaisait aux gens. Je me suis inscrite à la Maison des Artistes, j'ai fait les démarches pour devenir professionnelle. Mes premières toiles étaient plutôt chaotiques, voire horribles, mais je n’ai pas lâché !
 
Où puises-tu ton inspiration ?
Tout est dans le symbolisme, le chamanisme… Je mélange plusieurs styles : acrylique, poscas, crayons de papier ou de couleurs… Le support ou l’outil de sont pas importants, c’est l’expression qui est intéressante. Je ne veux plus représenter des hommes car je suis déçue par qui nous sommes. Alors je peins des animaux, la nature, les éléments, la terre, l’eau, le soleil, l’amour, la joie, des couleurs car je suis amoureuse de la vie… L’idée directrice est de m’amuser comme un enfant qui n’a pas de règle.
 
Comment décrirais-tu ta vie d’artiste ?
Ma formation, je l’ai faite à travers les livres, j’ai regardé ce que faisaient les autres… Je suis devenue la présidente de l’association Edel’Art. Pendant longtemps, je peignais avec ce moteur : animer l’art dans les vallées. C’était difficile, car ici, on reconnaît les gens d’ailleurs mais pas ceux du cru. Mais je suis pugnace ! J’ai exposé en France, en Suisse, en Belgique… Ma vie de peintre humble m’a beaucoup nourrie, avec beaucoup de rencontres… Aujourd’hui, je continue de faire ma peinture car c’est un besoin. Je fais aussi des décorations pour des pros ou des particuliers : des faux murs à La Folie Douce de Val d’Isère ou d’Avoriaz, des fresques, des ambiances…
 
Un mot sur ton exposition et les ateliers de Méribel…
Ici, j’ai été invitée, j’ai beaucoup de gratitude pour cela. Comme je n’avais pas trop d’œuvres, j’ai demandé à deux copains de venir gonfler les rangs : Jean-Charles Drevet, photographe, et Vincent Toupi et ses pop-ups. Je propose des ateliers pour enfants et adultes où chacun fait une œuvre sur le style de sa montagne.

Artist Sandrine Orisio

Through her highly colourful paintings, Sandrine, originally from Méribel, reveals herself and her love of nature, animals and life. Sandrine mixes several styles : acrylics, poscas, pencils, coloured pencils... the tool is not important, it's the expression that's interesting. She has exhibited in Bourgogne, Paris, Nice, Switzerland and Belgium. Sandrine organises workshops for children and adults from Monday to Friday, from 3.30pm to 6.30pm.