Nous voici avec Théo Guidad, 28 ans, au bord de l’Isère pour une session de pêche à la mouche. Entre deux truites arc-en-ciel, il nous partage sa passion, sa philosophie et les secrets de la pêche en eaux vives.
Quand il n’est pas derrière le comptoir de son magasin Le Grenier des Alpes à Moûtiers, ou chez lui à Villarlurin, Théo Guidad traine sa canne à pêche dans les rivières et les plans d’eau, en compagnie de Robin Glaizaud, son ami de Méribel et compagnon de rive. Terre Terroir, Pêche et Traditions est le nom de leur groupe dont on peut suivre les aventures très régulièrement sur les réseaux sociaux. Au petit matin, on l’a rejoint de l’Isère du côté de La Léchère pour une session de pêche à la mouche. Un exercice qu’il maîtrise parfaitement ! Ni une ni deux, il attrape une truite arc-en-ciel et nous explique les secrets de son art.
Une pêche sportive
Une pêche sportive
Oubliez l’image du pêcheur immobile au bord de l’eau. La pêche en rivière, c’est tout l’inverse. « C’est assez physique. Il faut se déplacer constamment, à contre-courant, pour ne pas être remarqué par les poissons, explique-t-il. Rien ne sert d’attendre si ça ne mord pas. »
Une technique qui fait mouche
Pour séduire le salmonidé, Théo utilise la technique de la pêche à la mouche qui consiste à imiter les insectes que les poissons consomment à la surface ou sous l’eau. « On choisit la mouche artificielle la plus adaptée en fonction notre connaissance du biotope, précise-t-il. Il faut ensuite la faire dériver de manière naturelle pour que le subterfuge fonctionne. » Ses lancers sont précis et aériens, une vraie chorégraphie !
Pêcher sans tuer
Théo et Robin sont de fervents adeptes du no-kill, une pratique qui consiste à relâcher les poissons après capture. « L’idée, c’est de profiter de la pêche sans nuire à l’équilibre du milieu », souligne Théo. Pour cela, quelques règles simples : utiliser un hameçon circulaire sans ardillon, mouiller ses mains avant de manipuler le poisson et limiter le temps hors de l’eau en utilisant une épuisette. « Si c’est bien fait, conclut-il, le poisson reprend le cours de sa vie sans problème. »
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Le témoignage
« J'ai commencé la pêche tout jeune avec mon père, d'abord au toc (pêche traditionnelle à la ligne, ndlr) puis à la mouche. Vers mes 10 ans, j'ai intégré les circuits régionaux et nationaux des compétitions de pêche à la mouche avec le club des sports de Méribel. Puis j'ai arrêté il y a quelques années. J'avais envie d'autre chose. C'est à ce moment-là que j'ai retrouvé Théo, un ami d'enfance. On a la même philosophie de la pêche, notamment autour du no-kill. Quand je ne suis pas derrière les fourneaux de L'Arbé à Méribel, où je suis chef cuisinier, on passe notre temps à pêcher ensemble. Notre truc ? Aller dénicher de nouveaux spots de pêche sur Google Maps et partir à l'aventure ! »
Robin Glaizaud
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Le témoignage
« J'ai commencé la pêche tout jeune avec mon père, d'abord au toc (pêche traditionnelle à la ligne, ndlr) puis à la mouche. Vers mes 10 ans, j'ai intégré les circuits régionaux et nationaux des compétitions de pêche à la mouche avec le club des sports de Méribel. Puis j'ai arrêté il y a quelques années. J'avais envie d'autre chose. C'est à ce moment-là que j'ai retrouvé Théo, un ami d'enfance. On a la même philosophie de la pêche, notamment autour du no-kill. Quand je ne suis pas derrière les fourneaux de L'Arbé à Méribel, où je suis chef cuisinier, on passe notre temps à pêcher ensemble. Notre truc ? Aller dénicher de nouveaux spots de pêche sur Google Maps et partir à l'aventure ! »
Robin Glaizaud