Des anti-héros, un scénarii déjanté et macabre…. Si le récent roman graphique publié par Helvetiq ne met cette fois-ci pas les montagnes en lumière, l’humour noir y atteint des sommets.
Un immeuble empli de malfrats à la petite semaine, dont les destins se croisent à tous les étages. Une soirée où décidément tout tourne mal suite à l’irruption d’un trio de gangsters. Le rythme d’un bon film de Tarantino, où saynètes, délires et dialogues interrogent sur la condition humaine et le sens de la vie. Avec l’imagination et le coup de crayon de Tobias Aeschbacher, voilà un premier roman graphique plus que réussi.