Pointure du petit écran à l’accent anglais inimitable, le journaliste sportif Nelson Monfort recèle un tout autre talent : la chanson ! Infosnews l’a rencontré fin juin, avant son concert hommage à Brassens dans le cadre du festival Lâche ta Brides… Il évoque notamment ses liens avec les 3 Vallées.
Nelson, c’est une grande histoire d’amour avec les 3 Vallées…
C’est très sentimental pour moi, car ce sont mes débuts à la télévision avec les Jeux olympiques d’Albertville 1992, où je commentais le curling en direct de Pralognan-la-Vanoise. Les routes étaient enneigées et nous avions trouvé un hôtel pour être hébergé à Brides-les-Bains. Ce fut une ville refuge pour moi et un porte-bonheur. C’est à ce moment-là que je suis tombé amoureux de cette région.
Avec la chanson, on découvre une nouvelle facette de votre personnalité…
Pour moi, la musique adoucit les mœurs et les esprits. Après ma causerie musicale de 2023 « Aimer à perdre la raison » et son pendant hivernal « Que la montagne est belle », hommage à Jean Ferrat, j’avais envie de continuer à explorer d’autres horizons.
Pourquoi Georges Brassens ?
À mon sens, c’est le plus grand artiste de la chanson française alliant poésie, musique et personnalité. Dans cette société violente, Georges Brassens apporte la douceur manquante. J’ai une préférence pour sa chanson « Les Passantes », car c’est l’histoire de tous, de la vie en général. Fred Karato, le talentueux saxophoniste de notre groupe, préfère « Les Trompettes de la renommée » : il faut savoir qu’il est né dans la maison voisine de Georges Brassens et a pu répéter dans le studio familial du chanteur…
Pourquoi ce concert à Brides-les-Bains ?
J’ai rencontré Fred à Sète, ville de Georges Brassens, et nous avons tout de suite partagé notre amour pour l’artiste. Fred avait fait une prestation à Brides lors du Nouvel an, il y a trois ans. C’était l’endroit parfait pour un concert intimiste jazz et swing plus proche du public.
Quelle chanson correspondrait le plus à Brides ?
De Brassens, Fred dirait « Les Copains d’abord », car ici c’est une histoire de copains, ou encore « Auprès de mon arbre » pour l’aspect vivifiant ! Évidemment, je pense à « La Montagne » de Jean Ferrat…