Val Thorens

Groupe Montagnettes, pierre après pierre 

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© Infosnews
05 Jan 20243V428
Groupe Montagnettes
11 établissements • 2200 lits touristiques
Basé à Tours-en-Savoie
Présence à Val Thorens (Kashmir, Oxalys, Montagnettes Soleil 1 & Soleil 2, Lombarde), à Tignes (Taos, Ynycio), à La Plagne (Chalet du Vallon, Chalet des Cimes), aux Menuires (Hameau de la Sapinière) et depuis cette année à Annecy (Villa Caroline).
Depuis sa première réalisation en 1992 à Val Thorens, le groupe Montagnettes se démarque par ses projets immobiliers innovants et proches des attentes des clients, entre la résidence de tourisme et les prestations hôtelières. Agnès Girard, fondatrice et gérante du groupe, revient sur une épopée de plus de 30 ans.

Comment a débuté l’aventure Montagnettes ?
Mon père, Pierre Josserand (président de la Setam, un des pionniers de la station, ndlr), m’a mis le pied à l’étrier en 1992. Quelques années avant, il avait créé la résidence Daphnés, et ça marchait bien. Les stations d’altitude étaient en quête d’innovation, il y avait des opportunités. Lombarde (10 appartements) a été ma première réalisation. 
 
Tout s’est développé ensuite rapidement…
De 1992 à 2000, j’ai construit chaque année un bâtiment, en collaboration avec Jean-François Piard pour la maîtrise d’œuvre. Avec des grandes unités de logement de 95m2, de vraies cuisine, salle de bains, chambre, ces réalisations étaient un peu atypiques à l’époque. 
 
Avec quel état d’esprit ?
Le concept de chalets mitoyens n’existait pas encore. Nous voulions réaliser de petits ensembles, très proches des chalets, et avoir un relationnel fort avec nos clients. Cela parait banal aujourd’hui, mais refaire les lits, livrer le pain, changer les serviettes, ce n’était pas fréquent. Nous étions tournés vers nos clients, et ils nous ont fait grandir. 
 
Et l’Oxalys a marqué un tournant dans les années 2000…
À l’époque, le maire, Georges Cumin, voulait un hôtel avec un restaurant gastronomique. Le terrain m’intéressait. C’est comme ça qu’on s’est lancés vers le secteur hôtelier… Nous avions conçu un produit hybride : plus qu’une résidence de tourisme, mais pas une demi-pension. C’était une sorte d’offre hôtelière à la carte… L’Oxalys a été un vrai propulseur pour le groupe Montagnettes.
 
Comment a évolué le groupe depuis ?
Pendant 10 ans, on s’est conforté dans ce nouveau créneau, en ouvrant une extension aux Menuires (Montalys), tout en faisant monter en puissance les premières résidences Montagnettes. En 2012, nous avons postulé pour le Hameau du Kashmir, avec un format toujours hybride : une partie hôtel et une partie résidence de tourisme. Les appartements sont les mêmes, seuls les services changent.
 
Montagnettes, c’est aujourd’hui 11 établissements…
Ce sont un peu nos bébés : nous les avons pensés, construits, exploités et rénovés. Ces bâtiments sont des outils, mais aussi notre devenir. Chaque année, nous menons de gros investissements pour les entretenir. L’an prochain, 3 millions d’euros seront ainsi consacrés à la rénovation de l’Oxalys, avant celle de la Sapinière aux Menuires dans deux ans.
 
Un mot sur votre équipe ?
Elle est composée d’une trentaine de personnes à l’année, 130 en saison. Le côté humain fait la différence. Montagnettes, c’est toute une démarche d’accompagnement, des équipes comme du client. L’accueil, la formation du personnel, notre positionnement, la démarche est globale…
 
Quelles sont les nouveautés cet hiver ?
On fait évoluer les aménagements intérieurs du Kashmir. À l’Oxalys, nous avons rénové la partie piscine, spa, massage, et réalisé un appartement témoin en vue des travaux de l’an prochain. Et il y a l’amorce de cette nouvelle direction, avec l’acquisition de la Villa Caroline à Annecy. Nous sommes aussi positionnés sur le projet du plateau du Cairn, à l’entrée de Val Thorens.
 
Et la stratégie pour le futur ?
Il y a plusieurs axes… Le premier, c’est d’aller vers un accueil plus « enveloppant » du client. Le deuxième, c’est de peaufiner et améliorer nos espaces de détente. Et enfin, nous devons nous diversifier… L’idée est de revenir aux racines des Montagnettes, avec de petits établissements, en stations ou en plaine. Ma fille Dorine, arrivée il y a deux ans dans l’entreprise, amène une autre façon de voir. L’idée n’est pas de « faire pour faire », mais de marcher au coup de cœur, et d’avancer sans dépendre d’aucun groupe financier. 
 
Qu’est-ce qui vous motive ?
Imaginer un programme, le dessiner, le voir sortir de terre… La magie reste, même au bout de 30 ans ! Créer des bâtiments, c’est une aventure incroyable.

Les Montagnettes

Since its first project in 1992 in Val Thorens, the group Les Montagnettes has set itself apart through its innovative projects and buildings that meet customer expectations as closely as possible. Today, the group owns 11 establishments and proposes up to 2 200 tourist beds. The team is made up of thirty people, 20 at the head office in Tours-en-Savoie and 10 technicians. In winter, around 130 people work for the group Les Montagnettes, supervised by Agnès Girard, founder and manager of the group.