Originaire de Bourg-Saint-Maurice, Maéva Di Cola a troqué son métier d'attachée de presse pour une vie au plus près de la nature. L’été, elle accueille et sensibilise le public à la Maison du Parc national de la Vanoise de Rosuel, à Peisey-Vallandry.
Quel est ton parcours ?
J’ai commencé comme attachée de presse pour une enseigne spécialisée dans les marques de sport outdoor, aux Arcs. Il y a deux ans, j’ai ressenti le besoin de changement. Je voulais un métier qui me ressemble. En tant qu’enfant du pays, j’avais déjà une bonne connaissance du territoire, ce qui m’a permis d’intégrer l’équipe du Parc national de la Vanoise (PNV).
Comment vis-tu le statut de saisonnière ?
Plutôt bien ! Ce que j’apprécie, c’est de pouvoir varier les activités selon les saisons. En été, je suis ici, à Rosuel, et l’hiver, je travaille comme pisteur-secouriste aux Arcs. Ce rythme me convient, il me permet aussi de profiter pleinement de mes enfants pendant les intersaisons.
Quelles sont tes missions à la Maison du PNV à Rosuel ?
Mon travail est très varié. Il y a l’accueil, bien sûr, et un peu de vente, puisque nous avons aussi une boutique. Mais l’essentiel, c’est l’information et l’échange avec le public. On reçoit des touristes, des locaux, mais aussi beaucoup de randonneurs, notamment ceux qui empruntent le GR5.
Tu animes aussi des sorties nature ?
Oui, on propose tout l’été des animations gratuites autour de la nature. Moi, je suis en charge de celle sur les marmottes. On part en randonnée sur le plateau de Rosuel, on observe les marmottes, j’explique leur mode de vie, et on sensibilise les participants à la protection de la faune.
Si tu devais choisir un animal totem ?
Le gypaète barbu, sans hésiter. Quand je le vois voler au-dessus de moi, je me sens toute petite. C’est toujours un moment suspendu. C’est un oiseau fascinant, longtemps éradiqué à tort, alors qu’il joue un rôle crucial dans l’écosystème en nettoyant les carcasses.