On est passés d’un équipement territorial à un véritable outil de politique culturelle au service des habitants. Cette transformation a culminé en 2019 avec notre labellisation en tant que Scène conventionnée d’intérêt national « Art en territoire ».

La saison s’articule autour de trois temps forts. En février, « Histoire(s) d’identité » : une programmation qui célèbre la pluralité des identités. En avril, « Papilles » : deux spectacles intégrant une dimension gustative. En mai, un premier volet autour de la forêt, avec un spectacle de danse dans la forêt de Montermont (Notre-Dame-des-Millières) du 4 au 6 juin.

On veille à une juste représentation des artistes femmes et hommes dans notre programmation. À l’automne, on accueille « Diva Syndicat », un théâtre musical qui revisite l’histoire de la musique occidentale au féminin (les 9 et 10 octobre). Autre moment fort : Nina Kavani, comédienne iranienne et figure emblématique de la lutte contre la dictature, viendra le 11 décembre pour présenter un seul en scène.

Ce sont des artistes qu’on accompagne de manière renforcée, notamment à travers des résidences de création. En parallèle, ils mènent des projets d’éducation artistique et culturelle avec les habitants. De 2025 à 2027, on a trois artistes associés : la compositrice Maguelonne Vidal et les chorégraphes Mélanie Perrier et Pierre Pontvianne.

Absolument. On va à la rencontre des habitants, en vallée ou en montagne. Tout le monde n’a pas facilement accès au théâtre. Ces représentations ont lieu dans des lieux plus familiers, comme les salles des fêtes, ce qui favorise la rencontre entre les artistes et le public, dans une ambiance moins intimidante que celle d’une grande scène.