Depuis la Chenarie, nous avoons pris le chemin des Rossets pour aller à la découverte des coulisses de la fabrication du beaufort. C’est une véritable tranche de vie montagnarde qui s’est offerte au milieu des alpages…
De mi-juin à mi-septembre, la famille Poccard du Gaec Alpin, ses 215 vaches tarines et son équipe de jeunes bergers et fromagers prennent leurs quartiers d’été au chalet des Rossets, à 2080 m d’altitude. Traite des vaches, gestion des parcs de pâturage et fabrication du beaufort sont leur lot quotidien.
Car pour décrocher la labellisation « beaufort d’alpage », le cahier des charges est strict : changement quotidien de pâture, deux traites par jour, fabrication traditionnelle avec le lait encore chaud d’un seul troupeau… Alors bien sûr, il est question de savoir-faire, de dur labeur, d’horaires décalés et à rallonge, sans compter les éléments naturels pas toujours cléments.
Mais « ce que le cœur veut, le corps l’endure… », répond Pierre Poccard, le « patriarche », depuis que son père, Jean, est parti il y a quelques années. Il évoque l’amour du grand air, le sens du partage, la force de la transmission, et la chance de faire ce métier dans des conditions économiques favorables depuis la création de l’AOP beaufort.
Il parle surtout de l’importance de ce bout de montagne façonné par l’homme au fil des générations, comme tant d’autres alpages dans la vallée. « Papi Jean m’a énormément transmis, comme la nécessité de combattre la végétation pour maintenir pâturages et paysages », complète Clément, 23 ans, son fils. « Je ne serai pas agricultrice s’il n’y avait pas la montagne. Je respire dès que je passe au-dessus de la forêt, poursuit sa sœur, Anaïs, 21 ans. Ce qu’on fait ici, c’est logique. Ce n’est pas un métier, c’est ma vie… »
Presque tous les jours, « Mamie » Marthe, comme tout le monde l’appelle, vient d’en bas partager le repas, un moment avec l’équipe, redescendre beurre et sérac à la crémerie. « Parfois, à 3h du matin quand on se lève pour traire, la neige est au sol, raconte encore Clément. On se demande où elles vont pouvoir manger, s’il faudra redescendre. Et puis d’un coup, les premiers rayons du soleil arrivent. Et on sait que la journée se passera bien. »
La montagne, c’est magique... Et celle-ci se retrouve dans chaque bouchée de beaufort.
Car pour décrocher la labellisation « beaufort d’alpage », le cahier des charges est strict : changement quotidien de pâture, deux traites par jour, fabrication traditionnelle avec le lait encore chaud d’un seul troupeau… Alors bien sûr, il est question de savoir-faire, de dur labeur, d’horaires décalés et à rallonge, sans compter les éléments naturels pas toujours cléments.
Mais « ce que le cœur veut, le corps l’endure… », répond Pierre Poccard, le « patriarche », depuis que son père, Jean, est parti il y a quelques années. Il évoque l’amour du grand air, le sens du partage, la force de la transmission, et la chance de faire ce métier dans des conditions économiques favorables depuis la création de l’AOP beaufort.
Il parle surtout de l’importance de ce bout de montagne façonné par l’homme au fil des générations, comme tant d’autres alpages dans la vallée. « Papi Jean m’a énormément transmis, comme la nécessité de combattre la végétation pour maintenir pâturages et paysages », complète Clément, 23 ans, son fils. « Je ne serai pas agricultrice s’il n’y avait pas la montagne. Je respire dès que je passe au-dessus de la forêt, poursuit sa sœur, Anaïs, 21 ans. Ce qu’on fait ici, c’est logique. Ce n’est pas un métier, c’est ma vie… »
Presque tous les jours, « Mamie » Marthe, comme tout le monde l’appelle, vient d’en bas partager le repas, un moment avec l’équipe, redescendre beurre et sérac à la crémerie. « Parfois, à 3h du matin quand on se lève pour traire, la neige est au sol, raconte encore Clément. On se demande où elles vont pouvoir manger, s’il faudra redescendre. Et puis d’un coup, les premiers rayons du soleil arrivent. Et on sait que la journée se passera bien. »
La montagne, c’est magique... Et celle-ci se retrouve dans chaque bouchée de beaufort.
Chalet des Rossets
Departing Chenarie, we took the pathway in the direction of Rossets to discover the cheese-making process of the delicious local Beaufort cheese. From mid-June to mid-September, the Poccard family of GAEC Alpin, their 215 Tarine cows and the rest of the staff, spend the summer season in the Chalet Rossets at an altitude of 2080m. The Beaufort cheese is fabricated on the premises, but sold at the dairy in Peisey.