Val Thorens

Freeture sur la ligne !

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© Freeski des Belleville
Publi-rédactionnel
31 Jan 20253V455
Freeride et Freeski des Belleville
freeskidesbelleville.com
La Freeski des Belleville, c’est désormais un club qui pèse dans la vallée ! Rencontre avec Stéphane Vidoni, propriétaire de l’hôtel Farhenheit Seven, président de la structure, et papa d’Éloi, ancien freerideur. Le freeride pour lui, c’est une belle histoire de famille, de rencontres et l’événement qu’il ne fallait pas manquer cette semaine à Val Thorens !

Quelle est ton histoire avec le freeride ?
Elle a démarré avec mon fils Éloi et Thomas Diet, son entraîneur. Éloi a fait beaucoup d’alpin puis s’est tourné vers le freeride à 15 ans. Thomas l’a formé, initié, emmené sur ses premières compétitions. Au retour d’une épreuve, Thomas m’a dit que ça serait bien de monter une structure freeride dans la vallée. Chacun faisait son truc un peu tout seul, avec les risques que l’on connaît. 
 
Comment a pu débuter cette aventure Freeski des Belleville ?
Au départ, on était un peu vu comme des extraterrestres. On nous a demandé pourquoi faire cela, il existe déjà des structures pour les jeunes… On a un peu bataillé. J’ai alors engagé notre établissement, le Fahrenheit Seven. Dans notre politique commerciale et communication, on a toujours eu un axe fort sur l’artistique, mais on n’avait pas vraiment d’axe sport. 
 
En 2019, avec le décès de Thomas Diet, l’histoire aurait pu prendre fin…
On s’est posé beaucoup de questions. Et finalement, on s’est dit que le projet devait continuer. On a alors intensifié notre propre mécénat, trouvé des partenaires financiers… La structure s’est étoffée et grâce à Kevin Guri, notre head coach actuel, et de nouveaux entraîneurs, l’histoire s’écrit maintenant en lettres majuscules !
 
L’apprentissage de la pratique est au cœur de ce club. Mais parle-nous du côté sécurité…
Tout le monde y est sensibilisé. Les jeunes sont formés à la glisse et à la connaissance du milieu naturel, lors de stages avec des guides de montagne… Au sein du club, il y a deux types de motivation et donc deux groupes : la découverte de la montagne, l’apprentissage, la lecture de la neige… Et le côté compétition, faire du résultat.
 
Quel bilan dresser de ce début de saison ?
On commence à être bien regardé ! Victor de Le Rue a remporté la victoire à Baqueira (Espagne) en janvier, tout comme Noémie Equy qui court chez nous depuis longtemps : deux jeunes au top mondial du snowboard freeride ! À suivre aussi : Virgile Didier qui a réussi à accéder au circuit FWT, Enzo Nilo & Camille Armand qui ont rejoint la Freeski et qui rident aussi en World Tour, et 6 athlètes qui tournent sur le FWT Challenger et Qualifier.
 
Avec la reconnaissance du freeride par la FIS et les perspectives olympiques, as-tu vu un engouement pour la discipline ?
Oui, on a des demandes presque tous les jours ! Mais on n’a pas la capacité de prendre plus de jeunes aujourd’hui… sauf à recruter plus d’entraîneurs. Pour l’instant, on est dans une stratégie de stabilité. 
 
Et le FWT à la maison, ça fait quoi ?
Il y a 7-8 ans, on nous regardait comme des extraterrestres au niveau des institutions. Alors aujourd’hui, dire que le FWT revient en France, en plus à Val Thorens, c’est une belle satisfaction et un petit clin d’œil à nos débuts ! On n’a pas fait tout ça pour rien. Et si Thomas nous regarde de là-haut, il peut être fier que tout cela ait continué, malgré son absence.
 

Témoignage
« À l’époque, je ne trouvais plus de plaisir dans le ski alpin. Je voulais retrouver une autre source de motivation en ski et le freeride m’attirait beaucoup. Thomas Diet m’a alors accompagné dans mes premiers sauts, hors-pistes et compétitions. Comme Antoine, son frère, avait créé la Freeski des Belleville en freestyle, on s’est dit pourquoi pas créer une section freeride. J’ai beaucoup appris pendant cette période, fait de beaux résultats. J’ai été bien accompagné par Kevin Guri qui a très bien repris le relais après. »
(Éloi Vidoni, ancien freerideur, sur les débuts à la Freeski des Belleville)

Freeride and freeski in the Belleville valley

The Freeski des Belleville club has become a key player in the valley. Stéphane Vidoni, director of the Fahrenheit Seven hotel, father of freerider Eloi, and club president, shares its story. It started with Eloi’s transition to freeride at the age of 15, inspired by his coach, Thomas Diet, who passed away in 2019. The club strengthened with new coaches and over 40 young riders. Within the club, there are two types of motivation and therefore two groups : discovery of the mountains, and competition.