Enfant de la vallée, Ambroise Abondance filme les sports de montagne avec passion et technicité. À tout juste 25 ans, il a déjà de nombreuses cordes à son arc, dont une collaboration avec Inoxtag sur son film « Kaizen ». Il prépare la sortie de son premier long métrage.
Comment as-tu commencé ?
Je me suis lancé après le Covid, en indépendant. J’avais tout juste terminé mon BTS en audiovisuel. Mon père faisait de la photo, j’ai commencé avec lui. Puis j’ai découvert la vidéo : j’ai adoré le mouvement, le montage, la narration. Pour m’entraîner, j’ai filmé des potes en train de skier et des matchs de hand.
Je me suis lancé après le Covid, en indépendant. J’avais tout juste terminé mon BTS en audiovisuel. Mon père faisait de la photo, j’ai commencé avec lui. Puis j’ai découvert la vidéo : j’ai adoré le mouvement, le montage, la narration. Pour m’entraîner, j’ai filmé des potes en train de skier et des matchs de hand.
Dans quel univers tu évolues aujourd’hui ?
Je travaille surtout dans le sport et le tourisme, en lien avec la montagne. Le ski, le VTT, le trail, l’alpinisme… J’ai grandi à Notre-Dame-du-Pré, je vis maintenant à Bourg-Saint-Maurice. Je baigne dans cet univers depuis toujours. Pour suivre des athlètes de haut niveau, il faut être sportif soi-même et tout-terrain.
Je travaille surtout dans le sport et le tourisme, en lien avec la montagne. Le ski, le VTT, le trail, l’alpinisme… J’ai grandi à Notre-Dame-du-Pré, je vis maintenant à Bourg-Saint-Maurice. Je baigne dans cet univers depuis toujours. Pour suivre des athlètes de haut niveau, il faut être sportif soi-même et tout-terrain.
Un projet marquant ?
J’ai travaillé sur le tournage de « Kaizen », lors de la première journée en montagne d'Inoxtag. C’est Mathis Dumas, son chef d’expé, qui nous a mis en contact. Il venait d'annoncer son projet de gravir l'Everest. L'objectif était de filmer ses premiers entraînements. C'était assez drôle de filmer quelqu'un qui n'avait jamais mis les pieds sur une montagne. Il était impressionné, pas hyper rassuré mais très motivé ! J'ai aussi découvert que c'était quelqu'un de très simple et qu'il ne jouait pas un personnage sur ses vidéos, il était lui-même.
Et après ?
J’ai travaillé sur le tournage de « Kaizen », lors de la première journée en montagne d'Inoxtag. C’est Mathis Dumas, son chef d’expé, qui nous a mis en contact. Il venait d'annoncer son projet de gravir l'Everest. L'objectif était de filmer ses premiers entraînements. C'était assez drôle de filmer quelqu'un qui n'avait jamais mis les pieds sur une montagne. Il était impressionné, pas hyper rassuré mais très motivé ! J'ai aussi découvert que c'était quelqu'un de très simple et qu'il ne jouait pas un personnage sur ses vidéos, il était lui-même.
Et après ?
Une fois le film sorti, j'étais assez fier de voir mes images et mon nom au générique, je n'ai certes fait qu'une seule journée avec eux, mais c'était une expérience très enrichissante. C'est impressionnant de voir le nombre de personnes qui ont vu ce film, j'ai eu au moins 5 ou 6 demandes de stages à la suite de la sortie. Je pense que ce film aura mis en avant le travail des vidéaste en haute montagne.
Ta patte de vidéaste ?
Je cherche à être créatif, surtout dans un univers saturé d’images. Pour moi, ça passe par la spontanéité. Je préfère une scène sincère à quelque chose de lisse. Un gamin qui fait une bêtise, une chute imprévue… C’est souvent ça qui rend une vidéo vivante.
Je cherche à être créatif, surtout dans un univers saturé d’images. Pour moi, ça passe par la spontanéité. Je préfère une scène sincère à quelque chose de lisse. Un gamin qui fait une bêtise, une chute imprévue… C’est souvent ça qui rend une vidéo vivante.
Un projet en cours ?
Je termine le montage de mon premier long métrage à compte d'auteur. C’est un film personnel, que j’ai tourné sur 6 ans, sur mon ami Oscar Burnham. Il a perdu son avant-bras gauche en 2018 et a décroché le bronze en slalom aux mondiaux 2023 de ski paralympique. Le film retrace son parcours. Il sera présenté en festivals cet automne.
Je termine le montage de mon premier long métrage à compte d'auteur. C’est un film personnel, que j’ai tourné sur 6 ans, sur mon ami Oscar Burnham. Il a perdu son avant-bras gauche en 2018 et a décroché le bronze en slalom aux mondiaux 2023 de ski paralympique. Le film retrace son parcours. Il sera présenté en festivals cet automne.