Fondé par Mathilde Guillaume, photographe passionnée et saisonnière à Montchavin, le club Photographiémoi réunit depuis 2020 amateurs et professionnels autour d’un même objectif : apprendre, partager et capturer la beauté de la Tarentaise à travers l’objectif.
D’où vient ta passion pour la photographie ?
J’avais 10 ans quand j’ai eu mon premier appareil photo. Mon père m’a transmis le goût de l’image et, à 20 ans, j’ai acheté mon premier reflex. J’ai appris seule la technique, par curiosité et persévérance. En 2021, j’ai créé ma micro-entreprise. Même si je n’en vis pas encore entièrement, c’est un projet qui avance pas à pas, en parallèle de mon travail saisonnier à l’office de tourisme de Montchavin-les-Coches.
Pourquoi avoir fondé le club photo ?
Pour rassembler les passionnés de la région, quel que soit leur niveau. L’idée, c’est de progresser ensemble, dans la bienveillance et le plaisir du partage. Le club est né en janvier 2020 et compte aujourd’hui une dizaine d’adhérents. On est le seul club photo de Tarentaise !
Quelles sont les activités proposées ?
On organise des sorties photo tout au long de l’année : 1 à 3 par mois selon les disponibilités. Les thèmes varient — paysage, portrait, architecture, macro… — et nos terrains de jeu s’étendent de la Tarentaise à la Haute Tarentaise. On fait aussi quelques escapades plus lointaines, comme Annecy, Chambéry ou le Parc des Oiseaux dans l’Ain.
Le club a exposé à la Maison des Arts des Versants d’Aime ?
En 2024, on a monté l’exposition Ayva, autour du thème de l’eau, omniprésente dans nos montagnes. Près de cent photos ont été exposées pendant un mois et demi. C’était une superbe aventure collective. On espère renouveler l’expérience !
--
Une histoire de famille
Martine, maman de Mathide, est trésorière et secrétaire du club. Même si elle ne fait pas de photo, elle ne manque de s’investir sur tous les fronts : « La Tarentaise est un terrain de jeu inépuisable pour les photographes. Moi, je ne prends pas de photos, mais j’aime accompagner les adhérents lors des sorties et je m’occupe souvent de l’encadrement des clichés que nous vendons sur les marchés. »






