L’Académie Festival des Arcs se termine ce vendredi 25 juillet… Cet été, son fil rouge était « La Nature », et quel merveilleux écrin que les montagnes pour en faire écho, avec des invités exceptionnels comme l'écrivain Sylvain Tesson. Focus sur la fin de cet événement.
Pour cette dernière journée du Festival, vendredi 25 juillet, les rendez-vous ne manquent pas ! Master classes en matinée, Aubade de la Saint-Jacques (chapelle, Arc 2000) à 11h avec visite guidée, carte blanche au pôle chant (Centre Taillefer, Arc 1800, 12h) … et concert de clôture au Centre Bernard-Taillefer à 21h : « Balades oniriques et Carnaval des animaux » sont au programme.
Des histoires sonores et littéraires
Des histoires sonores et littéraires
À noter que cette année encore, l’aventurier-écrivain Sylvain Tesson a donné de sa voix pour certaines représentations. L’année dernière, c’était pour Pierre et le Loup qu’il a assumé le rôle de « diseur » : « Un conte musical avec une partie écrite qu’un conteur doit lire à haute voix, pendant ce temps les instruments jouent leur participation. Une histoire sonore et littéraire, un concert visuel, un imagier sonore… J’ai toujours aimé cette pièce qui me rappelle l’enfance. Nous sommes nombreux à nous souvenir de Pierre et le Loup comme une petite madeleine, une pièce pleine de grâce, de désinvolture, de liberté, d’insolence… les qualités de l’enfant, que l’adulte oublie. »
Sylvain Tesson, l'invité fidèle
Cet été, c’était pour « L’histoire du soldat » de Stravinsky. « Mon rapport à la scène est ténu. Je ne suis pas un artiste, je suis écrivain, un artisan solitaire légèrement dépressif et exhibitionniste qui écrit ses petites histoires dans son coin. Alors que l’art de la scène, du spectacle, du théâtre, c’est un art de l’équipe, de la troupe, de l’autre, il ne faut pas être un misanthrope solitaire quand on est acteur ou musicien, on est intégré à une formation. Je me sens mieux dans la solitude et l’intimé du bureau d’écrivain, mais de temps en temps j’aime me faire violence et me produire. »
Sylvain Tesson, l'invité fidèle
Cet été, c’était pour « L’histoire du soldat » de Stravinsky. « Mon rapport à la scène est ténu. Je ne suis pas un artiste, je suis écrivain, un artisan solitaire légèrement dépressif et exhibitionniste qui écrit ses petites histoires dans son coin. Alors que l’art de la scène, du spectacle, du théâtre, c’est un art de l’équipe, de la troupe, de l’autre, il ne faut pas être un misanthrope solitaire quand on est acteur ou musicien, on est intégré à une formation. Je me sens mieux dans la solitude et l’intimé du bureau d’écrivain, mais de temps en temps j’aime me faire violence et me produire. »
Une dernière journée musicale à ne pas manquer !