Guidé par son rêve de montagne, Alban a quitté sa Bretagne natale il y a trois ans. Aujourd’hui chef de bassin de l’Espace Paradisio, à Montchavin, il ne se verrait pas vivre ailleurs. Rencontre avec ce montagnard d’adoption que les vagues ont porté jusqu’à nous.
Tu viens de Bretagne, c’est un sacré changement de décor !
Oui, je suis originaire de Carhaix, une petite ville bretonne. Chez nous, on n’était pas du tout montagne… mais plus par manque de moyens que par manque d’envie. Y vivre et apprendre à skier, ça a toujours été mon rêve !
Et ce rêve, comment l’as-tu concrétisé ?
J’ai rencontré ma compagne lors de ma formation de nageur sauveteur (BNSSA). En 2022, on a décidé de tenter l’aventure. On a fait notre première saison en tant que maître-nageur à la Magic Pool de Plagne-Bellecôte. Depuis l’hiver dernier, je suis chef de bassin à l’Espace Paradisio.
Pourquoi avoir choisi le statut de saisonnier ?
Ça permet de bouger, de vivre de nouvelles expériences, de faire des rencontres. Mon père était directeur de piscine, puis saisonnier l’été en Corse où il m’emmenait. Je pense que cette vocation vient de là...
Tu as appris à skier, du coup ?
Oui ! J’ai eu la chance d’être entouré de locaux qui m’ont accompagné lors de mes premières descentes. Aujourd’hui, je me débrouille pas mal. Je me suis même mis au ski de rando...
Et la montagne l’été, tu connais bien aussi ?
J’ai découvert une autre facette de la montagne grâce à mon directeur, Stefan Cenes, qui est aussi accompagnateur en montagne. Il m’a fait découvrir la vallée, et j’en suis tombé amoureux. Voir le sommet de Bellecôte encore enneigé au printemps, entouré de verdure… c’est magique.
Tu as des anecdotes sympas à partager ?
Ah, la fameuse « guerre des transats » pendant les pics de fréquentation ! Certains clients réservent leur transat en posant leurs affaires, puis filent directement au spa… Et sinon, pour tondre la pelouse, on fait appel aux moutons du berger d’à côté. C’est pratique !