Depuis sept ans, Béatrice Grelaud, accueille randonneurs et curieux au refuge de Rosuel. Ancienne géographe basée en région parisienne, elle a troqué les écrans pour les sentiers. « J’avais besoin d’être sur le terrain », raconte-t-elle.
Pourquoi as-tu choisi le refuge de Rosuel ?
La Vanoise est ma terre d’adoption. J’y ai passé beaucoup de temps à randonner. Travailler ici, dans un refuge du Parc national de la Vanoise, avait du sens : je partage leurs valeurs environnementales.
En quoi est-il particulier ?
Il a cette particularité d’être situé juste au-dessus de la Maison du Parc, un point d’information central sur la faune et la flore locales. Avec les agents du Parc, on organise régulièrement des activités pour faire découvrir cette nature et sensibiliser sur sa préservation.
Comment limites-tu l’impact de ton activité ?
Ça passe par plein de petits gestes au quotidien. Consommer le moins possible, récupérer l’eau de pluie, l’eau de cuisson… On a aussi installé un timer dans les douches pour que les gens puissent se rendre compte des litres consommés. Côté cuisine, on utilise des produits bios et locaux. L’idée, c’est de montrer l’exemple !