Val Thorens

Amarrage en altitude

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© DR
04 Jul 20253V466
Écoliers de Val Thorens & navigateurs du Vendée Globe
Rencontre en avril dernier avec les élèves de l'école primaire de Val Thorens

Pour suivre les navigateurs
Samantha Davies • @initiativescoeur
Louis Duc • @louisduc.imoca

Samantha Davies et Louis Duc, navigateurs britannique et français du dernier Vendée Globe, ont troqué ce printemps leur bateau contre des skis le temps d’une semaine à Val Thorens. Objectif : partager leur expérience avec les écoliers et rencontrer les acteurs locaux pour faire le lien entre mer et montagne.


Comment est née cette rencontre avec les élèves de Val Thorens ?
Louis Duc : Tout est parti d’une idée de leur enseignante, Chloé Genot. Elle a monté un projet pédagogique autour du Vendée Globe. On a commencé à échanger avant le départ, puis en direct du bateau pendant la course. J’avais même reçu un petit colis avec des produits locaux ! Les gamins étaient à fond. Alors, forcément, j’avais envie de les rencontrer pour de vrai.

Pourquoi avoir proposé à Samantha de t’accompagner ?
L.: D’abord parce que c’est Samantha (rires), ensuite parce qu’on partage plein de valeurs. Et puis, elle a une notoriété… 300% au-dessus de la mienne ! C’est son 4e Vendée Globe... L’école la suivait déjà, c'est elle qu'ils veulent voir maintenant !
Samantha Davies : - Il ne faut pas exagérer ! (rires) Mais c’est vrai que les enfants étaient ravis. C’était très touchant.
 
Quel message aviez-vous envie de transmettre aux élèves ?
L. : Si tu as un rêve, il faut tout faire pour le réaliser. Même si c’est fou, même si ça semble impossible. Moi, gamin, je rêvais de gagner le Vendée Globe. Je l’ai pas gagné, mais 20 ans plus tard, j'ai terminé la course. Et c’est déjà énorme. L’échec, c’est pas grave. Ce qui compte, c’est d’essayer.
S. : Je suis complètement d’accord. Et ça vaut pour tout, pas seulement le sport. J’ai eu des échecs, des abandons… mais j’ai toujours rebondi. Et je dis souvent aux enfants : c’est grâce à ça qu’on progresse.
 
Et l’école, vous étiez bons élèves ?
L. : Ah non, pas du tout ! (rires) L'école c'était pas mon truc. Et aujourd’hui, ce sont les écoles qui m’invitent… Je crois qu’ils n’ont pas tout lu de mon dossier scolaire !
S. : Moi, j'étais très bonne élève. Mais je comprends que tout le monde ne rentre pas dans ce moule. Ce genre de projet, comme suivre le Vendée Globe en classe, ça rend les apprentissages plus vivants.
 
Un mot sur votre rapport à la montagne ?
L. : Mon père est Savoyard, donc j’ai connu la montagne assez tôt. Mais j’y suis vraiment revenu avec le Trophée Mer et Montagne. J’ai découvert une montagne authentique, avec des montagnards passionnés. Depuis, je ne la vois plus de la même manière.
S. : J'ai grandi en Angleterre, donc la montagne, ce n’était pas dans ma culture. Ma famille, c’était plutôt voile et mer. J’ai appris à skier tard, à l'occasion d'événements comme Marins des Cimes. Mais j’adore ça maintenant !
L. : Les montagnards et les marins, c’est le même type de personnage. Quand tu les mélanges, ça fait des trucs bizarres !

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Le témoignage de
« Le Vendée Globe a embarqué toute notre classe dans une aventure passionnante ! En sciences, on a découvert comment fonctionne un voilier ; en géographie, on a exploré les latitudes et longitudes. Chaque jour durant le Vendée Globe, on suivait avec enthousiasme le parcours de Louis Duc. Le moment fort a été la visite de Louis Duc et Samantha Davies à l’école en avril. Les élèves étaient émerveillés, fiers de pouvoir leur poser toutes leurs questions. » 
Chloé Genot, enseignante à l'école primaire de Val Thorens