Méribel

Alexandre Bouet, directeur général de Méribel Alpina

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© Infosnews
12 Apr 20243V442 - fin hiver
Prénom : Alexandre
Nom : Bouet
Âge : 46 ans
Origine : Caen (Normandie)
Job : Directeur général de Méribel Alpina
Arrivé à la tête de Méribel Alpina en juin dernier, après deux décennies du côté de Val d’Isère puis de La Plagne Alexandre Bouet continue son petit bonhomme de chemin en Tarentaise, au service des domaines skiables. Rencontre avec un professionnel passionné, qui s’épanouit désormais au cœur des 3 Vallées…

Alexandre, peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je suis Normand, originaire de Caen. Après des études à l’Estaca, à Levallois-Perret (92), l’école d’ingénieurs de construction aéronautique et automobile, avec une spécialisation ferroviaire, j’ai effectué mon stage de fin d’études à la STVI, à Val d’Isère, notamment sur le funiculaire de la station. Je ne suis jamais reparti !
 
Pourquoi la Tarentaise ?
À la fin des années 1970, mes parents ont acheté une vieille grange à Hauteville-Gondon, à côté de Bourg-Saint-Maurice. Petit, je venais skier aux Arcs. Je ne me voyais pas travailler ailleurs qu’en montagne. D’ailleurs côté loisirs, je suis assez touche-à-tout : ski, snooc, snow, VTT de descente. J’aime bien pratiquer ce qu’on propose à nos clients !
 
Quel a été ton parcours professionnel ?
Après mon stage, je suis resté 18 ans à Val d’Isère, à la STVI, où j’ai effectué différents métiers, à l’exploitation, comme chef de secteur, jusqu’à devenir directeur opérationnel. En 2018, j’ai rejoint La Plagne et la SAP, comme directeur général adjoint, au côté de Nicolas Provendie. Et depuis juin 2023, je suis directeur général de Méribel Alpina.
 
C’est donc ton premier poste de directeur… 
J’ai eu la chance de travailler pour des gros domaines skiables, très différents. Val d’Isère, la station sportive haut de gamme ; La Plagne, station plus familiale mais avec une envergure énorme (700 salariés à la SAP). Méribel Alpina, c’est mon premier poste de direction générale. On sent le poids des responsabilités qui s’installe, dans tous les sujets de l’entreprise ! Quand il faut trancher, je suis désormais le dernier élément… 
 
Qu’est-ce qui te motive ?
Les challenges et les défis ! J’aime bien changer quand j’ai fait le tour d’un métier. Souvent, les planètes sont bien alignées, j’ai toujours eu des opportunités pour évoluer, au sein de l'entreprise ou du groupe. Le poste de directeur, c’est une marche qu’il faut être prêt à gravir, mais c’est intéressant, car on a les clés en matière de stratégie, de développement, d’aménagement. Et je prends plaisir avec le volet relationnel avec les acteurs locaux. 
 
Quelles ont été tes premiers chantiers ?
Méribel Alpina exploite le domaine skiable via une délégation de service public, qui a été prolongée en 2016 jusqu’en 2034. Il ne faut pas oublier que c’est la commune qui met à disposition son territoire. Mes premiers mois ont été consacrés à resserrer les liens avec les élus, les services municipaux, l’office de tourisme, et tous les acteurs de la station. C’est important d’apprendre à bien travailler ensemble. L’autre travail urgent, c’était la finalisation et la clarification du programme d’investissements sur 2024-2027.
 
Côté travaux, quels sont les prochains projets ?
Plusieurs chantiers vont débuter cet été. La rénovation lourde de la télécabine des Rhodos, avec la reprise des bâtiments, l’intégration de WC publics, le changement des cabines. La réalisation d'une vraie zone débutant (espace ski et espace luge) sur le front de neige de la Chaudanne, avec un tapis. La mise en valeur du sommet de Roc de Fer, à l’arrivée du télésiège Olympic. Et en 2026, la création d’un nouvel appareil dans le secteur du Rond-Point, pour rejoindre la gare intermédiaire des Rhodos. Il y a également des travaux prévus en 2025/2026 au niveau de la gare de départ de Brides.
 
Parle-nous un peu des spécificités de Méribel Alpina…
C’est une station un peu plus basse que les stations de haute altitude des 3 Vallées. L’enjeu, c’est d’avoir un domaine attractif, pour que nos clients aient envie de skier sur Méribel, en toutes conditions. Nous travaillons avec deux concédants, la commune des Allues, mais aussi celle de Brides. Cet hiver, nous avons ouvert la télécabine de l’Olympe une heure plus tôt, pour faciliter les montées des socio-pros, de la clientèle de cours de ski, depuis la vallée. En chiffres, Méribel Alpina, c'est 230 employés en pleine saison, dont 50 CDI permanents, et 28 appareils à exploiter.
  
La perspective des JO 2030, c’est motivant ?
Je suis arrivé après les Mondiaux de ski. Après de tels événements aussi fédérateurs, on s’interroge toujours sur la manière de rebondir. Et le dossier JO est sorti… Ça permet de se reprojeter, ça donne une nouvelle ambition, c’est génial ! Les Jeux, c’est un formidable moteur. On attend désormais la validation finale en juillet, pour savoir si Méribel accueillera des épreuves alpines ou de combiné nordique.
 
Un mot sur la saison d’été qui se profile ?
Pour nous, c’est une période plus creuse, qui permet toutefois de créer un peu d'emploi pour nos équipes. Et c’est important d’animer le territoire. Nous allons ouvrir TC Tougnette et TC Pas du Lac 1 à partir du 29 juin, et Tougnette 2 et Pas du Lac 2, dès l’ouverture des liaisons 3 Vallées le 7 juillet.
 
Qu’est-ce qui t’anime dans toutes ces missions ?
L’objectif ultime, c’est la satisfaction du client. J’aime participer à toute la partie en amont, la gestion de projet, l’organisation, le fonctionnement. Je me régale dans les dossiers de réaménagement du territoire. La meilleure récompense, c’est celle qui vient du salarié et des clients. En plus, à Méribel Alpina, j’ai la chance de travailler avec une équipe resserrée, très vite opérationnelle et multitâches.
 
Où te vois-tu dans 10 ans ?
Je ne sais pas, mais probablement en montagne !

Alexandre Bouet, general manager of Méribel Alpina

Alexandre Bouet, who has been General Manager of Méribel Alpina for the past year, is originally from Caen in Normandy. He studied in Levallois-Perret (92), at the aeronautical and automotive engineering school. He did his end-of-studies work placement at STVI in Val d'Isère, and never left ! After his traineeship, Alexandre spent 18 years at STVI in Val d'Isère, until becoming Operations Manager. In 2018, he joined La Plagne and SAP for 5 years, as Deputy General Manager, working alongside Nicolas Provendie.