Au détour d’une ruelle du vieux village du Praz, il est une adresse à ne pas manquer. Dîner à La Petite Bergerie, c’est s’assurer d’une expérience culinaire unique, entre recettes emblématiques de la Savoie et somptueuses pièces de viande cuites au feu de cheminée sous nos yeux.
Une jolie salle au plafond voûté, du bois et de vieilles pierres aux murs, un feu de cheminée qui crépite… À La Petite Bergerie, le cadre fleure bon les montagnes d’antan : celles où l’on faisait les foins à la faux, où l’on trayait les vaches à la main, assis sur un trépied de bois, avant de fabriquer le précieux beaufort. Jusqu’au moindre détail, le lieu rend hommage à l’histoire et aux traditions de cette ancienne bergerie des années 1960 qui, sous l’impulsion de son propriétaire, Éric Brèche, connaît désormais une nouvelle vie.
Le temple des amateurs de viande
Chaque soir, la gastronomie et la Savoie s’invitent au cœur d’assiettes d’exception, véritables hymnes à l’art de vivre et du bien manger. C’est confortablement installés sur nos banquettes recouvertes de peaux de bête que l’on (re)découvre avec appétit la carte. On salive à la lecture des incontournables spécialités savoyardes, fondue (qui existe même en version sur le pouce à partager à l’apéro), boîte chaude du Revard ou tartiflette… Mais c’est l’impressionnante diversité de viandes qui attire notre attention : cochon Bellota, côtelettes d’agneau, brochettes de poulet fermier mariné aux agrumes et autres magnifiques pièces du boucher, toutes cuites par la cheffe au feu de bois dans l’imposante cheminée, un vrai spectacle pour les yeux avant le ravissement des papilles. Côté accompagnements, petits légumes sautés, frites ou savoureux gratin dauphinois ; sauces aux morilles, au bleu de Bonneval ou au poivre vert, c’est au choix. En cas d’hésitation, Lyonnel, responsable de salle, conseille subtilement nos envies.
Un cortège de nouveautés à la carte
Plusieurs innovations arrivent cet hiver, comme le croque-monsieur à la truffe ou la planche découverte, idéale pour un apéritif convivial avec ses fromages, terrines, charcuteries, gravelax de saumon, guacamole. La côte de bœuf se décline désormais en trois races : la traditionnelle charolaise rhônalpine, mais aussi l’écossaise des Highlands, très persillée et à la note iodée, ainsi que la Noire de Baltique, au goût rare plus marqué et animal.
Ne quittez pas les lieux sans vous laissez tenter par une douceur sucrée : à côté des incontournables « Bréchu arrose sa poire », crème brûlée ou fondant au chocolat, mention spéciale au pain perdu, glace vanille et caramel au beurre salé. Un clin d’œil à la simplicité montagnarde tout en offrant un véritable plaisir régressif, qui termine en beauté cette expérience des sens. Un moment hors du temps que l’on aimerait prolonger longtemps…
La Petite Bergerie
A vaulted ceiling, wood, old stone walls, a crackling fireplace,... down to the smallest detail La Petite Bergerie pays tribute to the history of this former sheepfold. The impressive variety of meats catches our eye : Bellota pig, lamb chops, farmhouse chicken marinated in citrus fruits and other magnificent butcher's cuts, all cooked over a wood fire in the imposing fireplace. The side dishes include sautéed vegetables, fries or gratin dauphinois.