Moûtiers

Aubry Bertin, équilibriste de l’image

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© Aubry Bertin
22 Mar 20243V439
Instagram : @aubrybertin
Breton d’origine, c’est finalement la montagne qu’Aubry a choisie pour s’installer. Photographe, vidéaste et pilote de drone, ce touche-à-tout aime varier les techniques et les sujets pour renouveler sans cesse sa créativité.

Comment as-tu découvert la Tarentaise ?
Lorsque j’étais adolescent mes parents ont repris un restaurant sur les pistes de Champagny-en-Vanoise, nous sommes donc venus nous installer ici. À l’époque, j’étais à fond dans le kayak et j’ai donc fait le lycée en sport-études dans cette discipline à Bourg-Saint-Maurice. Je suis retourné faire mes études à Rennes jusqu’au confinement, en 2020, où j’ai redécouvert la Tarentaise et ai décidé de revenir m’y installer. 

La photo, ce n’est pas ton plan de carrière à la base...
Non, mais j’ai toujours eu une certaine appétence pour l’image, notamment grâce au kayak où on devait beaucoup filmer et être filmé pour décortiquer chaque mouvement : je pense que cela m’a permis d’acquérir un certain œil. Pendant mon confinement en Tarentaise, j’ai commencé à faire des vidéos de tout et rien. J’ai ensuite repris contact avec mes amis du lycée qui m’ont fait découvrir plein de sports outdoor. Je me suis mis à shooter et filmer pendant nos sorties, et c’est comme ça que j’ai décidé de me lancer. 

Photo, vidéo, drone… tu es polyvalent !
J’aime justement varier les plaisirs car j’ai tendance à vite m’ennuyer si je me cantonne toujours à la même chose. Pour moi, la photo et la vidéo sont complémentaires : avant de faire de bonnes vidéos, il faut d’abord maîtriser la photo. Bizarrement, j’ai acheté le drone en premier : cela m’intriguait et je trouvais ça dingue de pouvoir avoir des images vues du ciel !

Qu’est-ce que tu recherches dans ton travail ? 
Peu importe le matériel utilisé, j’aime avoir une forme de contraste dans mes images. Cela peut être un contraste technique avec les lumières et le cadrages, mais j’aime aussi développer le contraste dans les ambiances ou le storytelling, notamment en vidéo. Dans un film réalisé pour la Freeski Academy des Arcs, j’ai par exemple mêlé freestyle sur les skis et vie urbaine. 

Tu aimes aussi montrer l’envers du décor…
La spontanéité, le côté brut et naturel du moment, est quelque chose que j’aime beaucoup, comme si l’appareil n’était pas là. Parfois, je trouve que des photos « coulisses » ont encore plus d’âme que la photo finale, car elles sont encore plus représentatives du moment de vie capturé. Quand j’ai réalisé le film « Nous » avec le skieur Ugo Troubat, plein de choses ne se sont pas passées comme prévu, que ce soit en compétition de ski ou pour le film. Nous avons décidé de ne pas cacher ces aléas mais au contraire de les intégrer au narratif : le spectateur est vraiment plongé dans ce côté intime, émotionnel. 

Artist Aubry Bertin

Originally from Bretagne, Aubry settled down in the mountains to focus on his passion. Photographer, videographer and drone pilot, Aubry likes to vary techniques and subjects. He realised the film "Nous" with skier Ugo Troubat. A lot of things didn't go according to plan but they decided to integrate them in the film immersing the viewer in this intimate, emotional side. This is what Aubry loves, the spontaneity and naturalness of the moment, as if the camera wasn't there.